Paroisse St-Jean-de-Brébeuf

Nous sommes les collaborateurs-trices de Dieu (1Co3,9). Tous ensemble en mission.

bible

 

Luc (20,27-38)

En ce temps-là, quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »

LECTIO

Les Sadducéens ne croyaient pas à la résurrection corporelle. Dans une tentative de prouver qu’ils ont raison, ils posent à Jésus une question absurde basée sur la loi. Si un mari venait à mourir sans laisser d’héritier, son frère était obligé d’épouser la veuve pour préserver les propriétés de la famille.
Nous n’avons pas beaucoup de précision sur notre corps de résurrection. Les disciples ont reconnu Jésus après la résurrection, même si les disciples d’Emmaüs ne l’ont pas reconnu. Jésus conclut le débat par une citation tirée de l’Exode, un livre que les Sadducéens reconnaissaient comme faisant autorité. Il invoque Moïse comme preuve du fait que les morts reviennent à la vie. Lorsque Dieu parle à Moïse depuis le buisson en flammes, il se révèle comme le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
Les patriarches sont présentés comme vivants. Les Juifs du premier siècle comprenaient bien que les patriarches n’étaient pas encore littéralement revenus de la mort à la vie, mais qu’ils « vivaient » auprès de Dieu dans l’attente de leur résurrection ultime. Dieu est le Dieu des vivants, et non des morts.

MEDITATIO

Je me trouve au milieu des Sadducéens, des Juifs en compagnie de Jésus.
Quelle est ma réflexion face à la mort et à la résurrection…

ORATIO

Je laisse l’Esprit se révéler en moi.

 

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